« Le fonctionnement en mode de plus en plus dégradé et la fermeture des urgences, faute de soignants, sont la manifestation d’une situation extrêmement difficile dans laquelle se trouve l’hôpital public.
C’est le résultat de plusieurs décennies de manque d’anticipation de la démographie médicale, d’une désorganisation de plus en plus criante du système de gardes, d’un hôpital public malmené. Les gouvernements successifs n’ont pas fait ce qu’il fallait et les crises sanitaires répétées ont exacerbé les tensions et les difficultés.
Cet été, la fermeture des urgences de nuit au Centre Hospitalier Erdre et Loire va laisser un bassin de vie de près de 100 000 habitants sans service d’urgence de proximité, la nuit. Il est essentiel que l’on retrouve un fonctionnement normal dès que possible.
Au niveau national, des mesures doivent être prises rapidement, bien au-delà du Ségur de la Santé.
Je tiens à saluer le courage et l’abnégation des personnels des urgences et des services de santé et apporte tout mon soutien à la direction mobilisée au quotidien pour trouver des solutions ».